Voyage au centre de l'Australie
Je reviens de 10 jours de voyage au centre de l’Australie. 4000 km parcourus à travers des paysages déserts et des lacs asséchés, à camper dans des petits villages qui ont l’air de s’être arrêtés dans le temps. Les conditions étaient rudes avec, chaque jour, un thermomètre affichant 40° dès 10 heures du matin. Mais le voyage en valait la peine, avec des paysages spectaculaires et la découverte d’une toute autre Australie, pleine de contrastes, peuplée d’aborigènes et parsemée de mines d’opals et d’or.
Notre première destination : Quorn . Un village éloigné où nous avons l’impression d’être les seuls sur les lieux. Un tour au bar et tous les habitants sont réunis ! Des saloons, des architectures qu’on voit dans Lucky Luke, on se croirait dans un ancien temps.
Le lendemain, nous avons fait une randonnée au parc national des Flinders Ranges. Nous avons aperçu des kangourous sauvages dans la nature et des paysages qui me rappellent ceux du Massif Central.
Nous avons repris la route qui traverse le centre, appelée « Stuart Highway», direction : Coober Pedy, la célèbre ville minière d’opals. Des personnes du monde entier (souvent des aventuriers ou marginaux) sont venues avec l’espoir de trouver de l’opal. Nous y rencontrons également une communauté aborigène, errant dans les rues. La ville est entourée par des miliers de trous creusés et offre un paysage pour le moins unique. Je comprends pourquoi cette ville a inspiré tant de films ! La plupart des habitants vivent dans des maisons troglodytes, ces habitations creusées dans la roche et qui permettent de maintenir l’endroit frais.
800 km plus loin, nous arrivons à Kata Djuta, ces spectaculaires formations rocheuses existant depuis des millions d’années.
Un peu plus loin, le célèbre mont Uluru, emblème sacré des aborigènes. 2,5 km de longueur que nous avons pu admirer au lever du soleil.
Puis, nous avons été admirer les « Kings Canyons », des montagnes et de gorges spectaculaires, ainsi que ses billabongs, ces piscines naturelles au milieu d’un environnement aride.
Enfin, nous sommes arrivés à Alice Springs, une ville qui ne m’a pas enchantée : des aborigènes en masse, errant dans les rues et provoquant des bagarres à cause de l’alcool, ce qui nous rappelle le triste contexte dans lequel ils sont. Et cette éternelle question : comment ces habitants du désert arrivent-ils à vivre coupés du reste du monde ?
De retour à Adélaïde, je prépare ma prochaine étape, direction : la Tasmanie. La différence de climat risque d'être éprouvante, un avant-goût de mon retour à Paris ! To be continued…